L'ingénierie aquacole invitée à exporter en Arabie saoudite

Le 13/02/2017 à 10:26 par La Rédaction

[ Moins dépendre
du pétrole ]

◗ Afin de créer des emplois
et réduire sa dépendance
au pétrole, l’économie saoudienne mise sur une diversification
de ses activités dans les mines,
le tourisme, l’agriculture
et l’halieutique. Des actions
de coopération tangibles
se mettent en place. Concernant
l’aquaculture, une délégation
française se rendra en Arabie
saoudite en avril prochain.

 

La visite d’une délégation saoudienne en France en décembre marque la volonté du royaume d’accélérer sa croissance en produits halieutiques. Le gouvernement affiche son intention d’investir 250 millions d’euros sur cinq ans pour moderniser la filière pêche et développer l’aquaculture. À l’occasion d’une conférence B to B initiée par les ministères de l’Agriculture, des Affaires étrangères et l’association Adepta (1), HE Ahmad S Al Eyadah, vice-ministre saoudien de la pêche et de l’aquaculture, a rappelé le potentiel de sites pour des cages en mer Rouge et les nombreuses disponibilités à terre le long d’un littoral de 2 400 kilomètres : « Nous visons le développement de la crevetticulture, de l’algoculture et de nouvelles espèces. Il y a un manque à combler du côté des écloseries et de la protection des eaux littorales. En ce sens, la coopération avec les chercheurs et les ingénieurs français s’annonce fructueuse. »

Le plan prévoit notamment la création d’une société d’économie mixte aquacole à hauteur de 250 millions d’euros dont 75 financés par l’État saoudien. Cette SEM comprendra une écloserie de 40 millions d’alevins par an, une ferme de crevettes à terre, un site de production en mer ouverte et une unité de microalgues.

L’Arabie saoudite ambitionne d’atteindre 600 000 tonnes de production aquacole dans un avenir proche. Cela suppose d’accroître l’approvisionnement en intrants (aliments, prémix, additifs alimentaires, etc.) et de développer des technologies aquacoles qui ont fait leurs preuves (recirculation, traitement de l’eau et des effluents, économie d’énergie). Les programmes d’amélioration portent également sur la sélection d’espèces, la production d’alevins et de naissains de coquillages.

(1) Association pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires

B. V.

 

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