Mareyage : mariage Le Graët - Gallen

Le 15/05/2017 à 11:07 par La Rédaction

 

Le groupe Le Graët
comprend désormais

12 PME
agroalimentaires.
Il emploie plus de

800 personnes
et réalise un chiffre
d’affaires supérieur
à
200 M€.

 

 

Le groupe agroalimentaire breton Le Graët et le mareyeur concarnois Gallen poursuivent ensemble leur développement. Le rapprochement annoncé début avril se concrétise par une prise de participation majoritaire du groupe Le Graët au sein du nouvel ensemble à hauteur de 51 %. « C’est un vrai mariage entre des PME familiales saines financièrement et bien structurées, autonomes par rapport aux fonds d’investissement. Notre objectif est de valoriser au mieux l’aquaculture et la pêche bretonne », souligne Valérie Le Graët, directrice générale du groupe éponyme et maintenant des sociétés du groupe Gallen. François Gallen conserve la présidence des sociétés de son groupe.
En fédérant des entreprises de marée et des outils de transformation de produits de la mer du nord et du sud Bretagne, Le Graët et Gallen misent sur la complémentarité. Le premier avec les trois entités de Fipêche : Celtarmor, acteur majeur dans la transformation de coquille Saint-Jacques à Saint-Quay-Portrieux ; Halios et son unité de filetage et de surgélation de poisson bleu à Saint-Guénolé ; Pêcheries d’Armorique à Erquy qui surgèle des céphalopodes, en complément de son activité principale de marée. Parallèlement, le groupe Le Graët transforme des produits de la mer en surgelé chez Celtigel et en traiteur chez les Délices de la Mer.

À travers quatre entreprises de mareyage qui s’approvisionnent principalement sur une douzaine de ports bretons, le groupe Gallen emploie, de son côté, 116 salariés pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros : Gallen à Concarneau, Le Guilvinec et Erquy ; Men Ar Groas au Guilvinec ; Pêcheries Distribution à Lorient ; Jaffray à Lorient et Redon où se trouve une plateforme de distribution.

La formation d’un nouveau pôle de mareyage fort de 222 salariés et d’environ 80 millions d’euros de chiffre d’affaires, implanté dans cinq grands ports bretons, permet d’envisager de futurs investissements. La mutualisation des achats sous les criées bretonnes et hors région se fera naturellement. « Il est hors de question de restructurer, les équipes en place connaissent leur métier et fonctionnent bien », tient à préciser Valérie Le Graët. Les filiales continueront à fonctionner de façon indépendante avec des synergies. Ce rééquilibrage des forces au sein du mareyage breton s’inscrit dans un mouvement national de concentration avec l’émergence de groupes solides : Océalliance, Capitaine Houat, Vivo Group, Alliance Marée (So Fish), Le Graët ou encore le pôle mer de Le Saint.

Bruno VAUDOUR

 

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