De la sole vivante transportée en toute efficacité dans le réseau logistique traditionnel de la marée ? C’est possible et ça marche. Haliocéan l’a testé en septembre, depuis Lorient, avec des résultats très satisfaisants : « Nous avions stabilisé les soles en vivier à Lorient avant de les conditionner en sac enrichi en oxygène avec une température précise de l’eau, sac lui-même glissé dans une caisse PSE, indique Érik Vallée, dirigeant d’Haliocéan. Après une boucle logistique de 24 heures, nous avons pu les retremper et elles se sont parfaitement comportées. » Les tests ont été poursuivis avec un, puis plusieurs poissons dans le même sac, avec moins d’eau, afin d’optimiser les coûts… Autant d’expériences menées par la société dans le cadre d’une étude commandée par l’OP Les Pêcheurs de Bretagne. « Tout ce travail s’inscrit dans une logique de développement de la filière d’excellence des espèces commercialisées en vivant, poursuit le passionné responsable. Nous avions déjà réalisé une étude sur la langoustine du golfe, puis un guide de bonnes pratiques autour de l’ikejime, avec le comité des pêches du Morbihan, qui sera bientôt diffusé. Le marché du poisson vivant est encore confidentiel mais prometteur. Et ce maillon logistique est essentiel. » Les tests se poursuivent aujourd’hui avec le bar, un animal plus tonique que la placide sole. |