Conforté par une bonne fin d’année 2013, Delpierre enrichit sa marque avec de nouvelles solutions produits. Dans la lignée du dos de cabillaud aux amandes prêt à mettre au four, le transformateur français sort quatre poissons conditionnés sous vide faciles à mettre en œuvre au quotidien avec leur kit de sauce pour deux personnes : saumon beurre citron, saumon oseille, cabillaud beurre blanc et bar d’élevage sauce hollandaise. Associées au rayon marée LS pour 83 % des répondants au test d’entrée, ces découpes sans arêtes d’environ 200 g affichent une DLC de 9 jours. Leurs prix de vente conseillés en rayon varient entre 5 et 8 euros.
Bonne idée que d’associer 30 % de crevettes à des moules marinées dans une entrée apéritive. Les deux recettes en petits formats de barquettes sont accessibles (2,65 €) alors que les cours des crevettes sont au sommet.
Barbecue oblige, si soleil il y a (!) voilà deux références adaptées par leur format aux supermarchés : brochettes de cabillaud-crevettes (180 g) et petites seiches marinées (200 g). Leurs prix conseillés sont respectivement 4,95 € et 4,90 €. Autre nouveauté, les saucisses et merguez, duo de base des grillades, se déclinent en saumon. Fabriquées à partir de coproduits nobles, ces deux nouvelles références charcutières de la mer (190 g) offrent une DLC de 11 jours, pour un prix de 3,95 €.
Au chapitre saumon fumé, Delpierre change la parure des trois origines : Norvège, Écosse, Danemark, avec une nouvelle charte sur fond blanc. Au verso, figure l’indication de la zone d’élevage. Le saumon sauvage d’Alaska arrive également dans la gamme. Selon les références, le produit est salé au sel sec ou par injection. Pour différencier sa saurisserie haut de gamme, le fumeur crée une signature spécifique, Maison Delpierre, à forte connotation artisanale. Très dépouillé et transparent, le conditionnement met bien en valeur la qualité du saumon et du process : grandes tranches ou tranché fin, salage au sel sec, pavé fumé à chaud.
Parce que Delpierre n’est pas seulement une marque mais aussi un groupe industriel en synergie avec les autres filiales du groupe Labeyrie, l’unité nantaise prépare pour Blini des tapas de crevettes marinées. Conditionnées en petits pots (100 g) ces tapas arriveront en avril dans les magasins autour de 3 euros. De la même façon, le saumon découpé à Fécamp rejoint l’atelier sushi de Boulogne-sur-Mer qui prépare les plateaux pour Labeyrie Fine Foods. « Une activité qui se porte plutôt très bien malgré le développement des kiosques à sushis en GMS. Nous avons beaucoup augmenté les volumes depuis deux ans et l’atelier boulonnais produit environ 4 tonnes par semaine » précise Philippe Darthenucq, directeur général de Delpierre.
La société qui réalise 200 millions de chiffres d’affaires pour 25 000 tonnes de produits de la mer (voir graphique), propose 1 000 références vendues à 40 % sous sa marque Delpierre et 40 % en marques distributeurs. Le solde correspond aux poissons et crevettes non transformés. L’essentiel de l’activité porte sur des produits services adaptés au L.S. « Nous voulons être le référent des produits de la mer à valeur ajoutée en GMS » rappelle le directeur général. Un millier de personnes travaillent dans ce sens sur l’un des 5 sites industriels Delpierre : cabillaud et produits élaborés à Jonzac, crustacés à Nantes, poissons fumés à Fécamp, sushis à Boulogne et saumon fumé à Wishes.
B. VAUDOUR