« Il faut que les pêcheurs soient les premiers lanceurs d'alerte, avant les ONG », insiste Jacky Bonnemains, président de l'association Robin des bois. « C'est une guérilla sans fin, si vous ne changez pas de tactique », termine-t-il.
Communiquer plus, aller vers les consommateurs, l'idée s'est tissée comme fil rouge des tables rondes et plénières des 5ème assises de la pêche et des produits de la mer. « Une image se mérite », commente Norbert Métairie, président de Lorient agglomération. « Il faut créer une relation de confiance tout au long de la chaine de production. » Jouer la carte de la transparence, le port de Lorient l'a fait, et une centaine de participants ont répondu à l'appel. Ils se sont levés tôt pour une visite de la criée, le mercredi matin. Presque un tiers des 335 participants au total.
Communiquer plus, même au sein de la filière, les intervenants l'ont également martelé. L'avenir en dépend : les professionnels ne pourront pas en faire l'impasse lors de la mise en place de la nouvelle PCP, notamment avec l'étiquetage, ou encore pour lutter contre les fraudes. Des échanges qui devront être nationaux, mais aussi internationaux. Car comme le souligne Frédéric Cuvillier, secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche, même si « parfois, le dialogue est difficile, nous ne pouvons pas rester isolés, nous refermer. »
Retrouvez le dossier complet des assises dans le PdM du mois d'Août.
C.FAY