La criée des Sables-d’Olonne a poussé les murs. Imaginé il y a quelques années, le projet Vendée Pêche a pour but d’étendre les locaux de la quatrième halle à marée de France en valeur. L’enjeu n’est pas d’augmenter la surface de la halle mais de développer des espaces pour répondre aux demandes des utilisateurs de l’infrastructure, gérée par la chambre de commerce et d’industrie de Vendée.
Avec le rachat des entrepôts de l’entreprise Tesson, la criée a dégagé de la place au nord de son site. Les nouveautés de la rentrée, ce sont de nouvelles cases de marée. « L’idée est de penser à l’ensemble des utilisateurs. C’est pourquoi nous avons proposé de grands ateliers de marée, tout comme un espace dédié aux détaillants », relève Sylvain Ravon, à la direction de la criée des Sables. Ainsi, en septembre, Mericq emménagera dans une case de 350 m2, et le groupe Vives-Eaux occupera un atelier de marée de 700 m2. Une troisième case, plus petite, sera dédiée à la société DS Marée.
L’emménagement de ces opérateurs, déjà installés à la criée, permettra de libérer de l’espace dans les anciens locaux. Une opportunité pour d’autres mareyeurs de prendre un peu plus leur aise, à l’image de Vendée Crustacés. L’entreprise agroalimentaire locale La Sablaise, qui achète déjà sous criée notamment par l’intermédiaire de mareyeurs, fera son entrée sous la halle à marée. Un effort particulier concerne l’espace-détaillants doté de 300 m2. Il comprend des frigos individuels et des équipements collectifs. Une table à découpe permet aux poissonniers de préparer les produits avant leur embarquement en camion sur six quais de chargement réfrigérés spécialement conçus pour la logistique des détaillants. « Depuis le développement de la vente à distance, nous avions besoin de place pour assurer la palettisation et les expéditions de nos clients qui ne sont pas présents sur place », poursuit Sylvain Ravon. Un bloc-tampon pour les producteurs et un espace lié aux rejets ont également été prévus.
La criée des Sables-d'Olonne
est passée
sous la barre des
7 000 t
en 2020 (-18 %
par rapport à 2019).
Jean-Marie LE PROVOST