Sur un marché des produits surgelés en perte de vitesse, Picard fait figure d’exception et continue, selon nos confrères des Échos, à voir ses ventes progresser de 3,8 %, pour dépasser 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Une situation que l’enseigne doit à la stratégie d’exploration de son Pdg, Philippe Dailliez. En termes d’offre : le bio est tendance, qu’à cela ne tienne, les références proposées sous le label passent de 44 à 62 ; les huîtres sont un plaisir des tables de Noël, celles de Cancale seront vendues ouvertes, congelées par six ; pour éviter que ses clients partent dans d’autres magasins, un peu d'épicerie… Mais le président teste aussi la restauration. Dix-neuf de ses points de vente, sur 800, disposent d’un espace déjeunatoire où l’offre plat, dessert, boisson est à 5 euros. Un tarif qui séduit les jeunes actifs et les étudiants. Fin septembre, le dirigeant présentait aussi son distributeur automatique de surgelés, customisé. Objectif : l’installer dans les sièges des grandes entreprises ou dans les cités universitaires, pour profiter de l’essor des déjeuners sur le pouce. Enfin, Picard est évidemment présent sur internet et livre à domicile. 2,5 % de ses ventes se font par ce biais.
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