Effectif : Chiffre d’affaires : Commercialisation : 900 t par an |
À la tête de l’entreprise de mareyage Dima depuis un petit peu plus d’un an, Lionel Bertherat avoue un parcours un peu atypique. Avant de prendre les rênes de la société, située à Saint-Jean-de-Luz, il en a d’abord été le client. Poissonnier durant douze ans à Clermont-Ferrand puis à Anglet, il y faisait ses achats. « Un concours de circonstances », résume-t-il, l’amène ensuite à en devenir l’un des commerciaux. Le patron des lieux, Beñat Mendiboure, cherche à passer la main dans une poignée d’années. « Il m’a demandé si j’étais tenté. Il souhaitait que son entreprise reste une société à dimension familiale et ne soit pas rachetée par une plus grosse boîte. » La passation de pouvoir s’effectue en avril 2018. « Cela a été un peu compliqué », indique Lionel Bertherat qui ne doit pas seulement racheter le fonds de commerce. Il doit aussi financer l’achat des murs, soit 800 m2 de surface au sol. L’autre grande force de Dima est de s’appuyer sur une équipe avec 15 à 30 ans d’expérience dans les bureaux comme dans l’atelier de transformation, où s’affairent 16 employés. Pour 70 % de son activité, l’entreprise travaille avec des restaurants, de la cantine scolaire aux chefs trois étoiles. « Nous savons nous adapter à toutes les demandes de nos clients », sourit Lionel Bertherat qui n’hésite pas, le matin aux aurores, à aller préparer des commandes avant de revêtir sa casquette de commercial. « Il faut garder le contact avec le produit », explique-t-il. Loïc FABRÈGUES |