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50 M€, le chiffre d’affaires que devrait atteindre le pool d’entreprises fin 2020 avec 50 salariés, l’effectif de l’unité boulonnaise de Delmas. Tous sont repris dans la nouvelle entité Boulogne Seafood.
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Le 1er avril 2018, la nouvelle société Boulogne Seafood, présidée par l’Islandais Gudmundur Stefansson et dirigée par David Dutriaux, a repris au groupe coopératif landais Maïsadour l’usine, le fonds de commerce, hormis la marque, et les 50 salariés de l’unité Delmas (ex-Viviers Marins de Norway Seafoods) du port de Boulogne-sur-Mer. La SAS Boulogne Seafood compte sur son nouvel environnement pour se développer. La société intègre en effet un pool d’entreprises constitué au fil des ans par Gudmundur Stefansson. En 2006, avec son compatriote Sigurður Pétursson, il crée la société de négoce Novo Food, au sud de Boulogne (à Hardelot). En 2012, il ajoute le frais à l’activité surgelés. En 2014, pour disposer de sa propre plateforme de préparation de commandes, il rachète Nordvik, entreprise de cinq salariés, puis, en 2015, Latitude 66 qui compte dix employés et, en 2016, FishPartners France. Le chiffre d’affaires annuel consolidé, avant la nouvelle opération, était de 30 millions d’euros. « Celui de la nouvelle unité boulonnaise s’élève actuellement à 12 millions d’euros. Nous souhaitons le doubler à fin 2020, assure David Dutriaux. Nous allons investir, dès cette année, dans le conditionnement de barquettes à poids fixes ou variables. » La gamme proposée aux rayons libre-service ou marée des grandes surfaces et aux grossistes est constituée à 90 % de poisson blanc – cabillaud, lieu noir, églefin, loup, sébaste – d’Atlantique nord, soit d’Islande, de Norvège, d’Écosse ou du Danemark. Le saumon complète l’assortiment. Départ Boulogne, le groupe répond en sus à toute demande en frais et en surgelé (filets, portions), mais aussi, grâce au partenariat avec le néerlandais FishPartners (Kennemervis), en poissons fumés, marinés ou salés : haddock, hareng, maquereau, sprat… Benoît LOBEZ |
