Après 50 ans d’absence, le thon rouge revient dans les eaux danoises et le ministère des Pêches a tendu des perches à Bruxelles pour décrocher des droits de pêche. La perspective de quotas dans les eaux scandinaves doit toutefois s’appuyer sur des bases scientifiques. Un programme de marquage des thons s’est déroulé en septembre dans le Skagerrak, avec la collaboration des pêcheurs, afin de mieux connaître la migration, la distribution et l’origine des thons rouges. Il fait l’objet d’une autorisation spéciale du Ciem, le Conseil international pour l’exploitation de la mer, pour taguer et relâcher les poissons pêchés dans les eaux danoises et suédoises. Les données collectées seront analysées dans l’année par les scientifiques. Le projet, coordonné par le DTU Aqua, institut danois des ressources aquatiques, associe les chercheurs suédois et le WWF.
Les Britanniques constatent aussi depuis plusieurs années la présence du thon dans leurs eaux en fin d’été, automne et hiver. L’université d’Exeter et le centre océanique Cefas collaborent pour mieux suivre l’animal grâce à des dispositifs de repérage par satellite.