Quotas de hoki en 2015 259 000 t À peu près égal, voire légèrement inférieur, |
Il est blanc, sans arêtes et arbore le logo MSC. Mieux placé en prix que le cabillaud, le hoki surcote de 14 à 18 % par rapport au colin d’Alaska. Cela suffit à positionner ce poisson de grand fond en RHD. « Malgré un certain prix, le hoki a su faire valoir ses atouts en restauration collective. Mais les disponibilités sont insuffisantes pour la GMS », observe Patrick Barinet, codirigeant de Greenland Seafood Europe. Du côté de chez Nordic Seafood France, filiale du groupe Sealord, qui détient 30 % du quota néo-zélandais, Stéphane Chertier ajoute que « le hoki est bien présent chez Mac Do et Quick. Le marché américain en est aussi très demandeur ». Surgelé bord ou à terre, simple ou double congélation, avec ou sans peau, IQF ou en bloc, le filet de hoki se décline sous toutes les formes. « Le marché européen préfère du filet sans peau, contrairement au Japon. En France, ce sont plutôt les gros filets (225-340 g) qui s’exportent. Depuis plusieurs années, le marché espagnol achète aussi des rogues de hoki. À la source, le quota est en bonne santé, mais le gros problème actuel en Europe est la faiblesse de l’euro », observe Tony Hazlett, directeur de la division Nelson chez Talley’s, en Nouvelle-Zélande. L’autre source de hoki est l’Argentine, avec une espèce proche. Mais les disponibilités sont nettement moins élevées qu’en Nouvelle-Zélande. « Seulement 60 % du quota argentin sont pêchés aujourd’hui », indique Juin Augustin Ocampo, directeur des ventes chez San Arawa. Cet armateur et usinier de Mar del Plata exporte principalement des blocs de filet et de chair vers la France. B.V. |