AU SOMMAIRE :
Moins de merlus des pays tiers
Le merlu monte au filet
Pourquoi pas à la cantine ?
Fumez du merlu bigouden !
Dossier : B. VAUDOUR
EN RÉSUMÉ
Moins de merlus des pays tiers Plus cher que les blocs de colin d’Alaska, le merlu surgelé perd du terrain dans l’industrie des panés. Mais il tient ses lettres de noblesse en portion nature surgelée. La “matière merlu” (commodity) d’Amérique du Sud et d’Afrique du Sud atteint cependant des prix d’importation record dans l’Union européenne. Le merlu monte au filet En frais, en conserve ou surgelé, le filet de merlu européen prend ses marques. Mais concilier les impératifs de l’industrie avec les surprises du frais demande du doigté. Dans cette optique, le mareyage est un maillon indispensable. Fief du merlu, Lorient a très vite pris les devants du filetage. |
Pourquoi pas à la cantine ? David Milly, directeur de l’OP Pêcheurs d’Aquitaine, croit aux possibilités d’achat ponctuel de merlu sous criée quand les cours sont bas : « à condition d’avoir un marché en face. Or, on s’aperçoit que les cantines scolaires ou d’entreprises sont demandeuses de filet de poisson blanc, sans arêtes, y compris de petite taille, d’origine locale plutôt qu’à l’import. » D’où l’idée de créer une structure de découpe capable de stocker en surgelé. D’autres créneaux à exploiter À l’image du poisson bleu fumé ou en tartinables, les transformateurs dénichent des idées pour le merlu : recette régionale au pays basque, fumaison en direct des ports bretons ou rillettes à Oléron. |