Dégradation de la qualité des eaux littorales, phénomènes climatiques, pathologies… Comme en 2014, nul n’est en mesure d’expliquer la succession de mortalités des moules de bouchot et de corde. Ce phénomène printanier a fortement touché le pertuis Breton qui démarre habituellement la saison. La crainte des pertes est perceptible en Bretagne où les mortalités ont sévi les années précédentes en rade de Brest ou à l’Aber Benoît. La baie de Lannion connaît ses premières mortalités depuis l’hiver. À l’est, le phénomène est encore rare. En revanche, la campagne 2016 de moules de Barfleur est directement menacée par les mortalités. Le lien avec les mortalités sur la moule d’élevage n’est cependant pas établi. Face à la situation, l’État vient de débloquer 4 M€ en urgence pour venir soutenir les trésoreries des entreprises mytilicoles. Enfin, un coordinateur sanitaire national a été nommé pour travailler sur les mortalités dans leur ensemble. |