Karat, un des plus gros groupes de pêche russe, a ouvert Polar Sea +, une nouvelle unité de transformation de poisson blanc à une vingtaine de kilomètres de Murmansk. Approvisionnée chaque semaine en cabillaud et églefin frais, l’usine à quai fournit des découpes – dos, filet, queue – sous atmosphère et sous skin. L’objectif visé est le marché intérieur russe mais une partie de la production se destine à l’export via Ocean Trawlers, groupe basé en Norvège et associé à Karat.
Contrôlant une importante flottille sous pavillon russe, Ocean Trawlers commercialise environ 300 000 tonnes de poissons blancs et de pélagiques par an, pêchés en Atlantique et dans le Pacifique.
Fondé par le Suédois Magnus Roth et le Russe Vitaly Orlov, tous deux propriétaires, Ocean Trawlers a son siège à Hong Kong et dispose de filiales commerciales aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Soupçonné par le passé de liens avec la pêche illégale en mer de Barents, le groupe Karat montre aujourd’hui patte blanche. Il est signataire, avec Fiskebåt – l’association des armateurs norvégiens – et le transformateur Espersen, d’un accord interdisant l’extension des pêcheries de cabillaud dans les zones arctiques, autour du Spitzberg. Approuvé par Greenpeace, l’accord signé au printemps associe McDonald’s, Tesco, Findus, Young’s Seafood Limited, Morrison, Sainsbury’s et Marks & Spencer.