En 2020, 60 % des volumes pêchés en France sont issus de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans, constate l’Ifremer. L’institut accentue ses efforts de recherche en Méditerranée, où le tableau est moins encourageant.

Les populations de poissons pêchées en France se portent de mieux en mieux, avec en 2020 plus de la moitié des volumes pêchés issus de populations exploitées durablement. En 2020, 60 % des volumes de poissons pêchés en France sont issus de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans. Mais la surpêche touche encore 21% des populations, et 2 % sont considérées comme « effondrées » comme le merlu en Méditerranée. « On peut se réjouir de l’amélioration des connaissances sur l’état des populations de poissons pêchées en France et de l’amélioration de leur état, souligne François Houllier, PDG de l’Ifremer. Néanmoins, les réglementations européennes visaient un objectif de 100 % de populations en bon état en 2020. Ce n’est pas encore le cas. »

Particulièrement en Méditerranée où « la situation est dégradée ». Mais elle pourrait s’améliorer grâce aux mesures de gestion initiées depuis un an. Les connaissances scientifiques sont aussi à consolider sur cette zone.