Poissonnerie Aderhold
Route d’Espalion
Onet-le-Château
Aveyron

10 salariés
CA : environ 1,1 M€
Surface : 300 m²

Carpaccios de mulet et chinchard aux fruits exotiques ou l’art de valoriser des espèces sous-estimées. Le talent d’Annabelle, chef cuisinère chargée de la restauration et de l’élaboration de 50 % de l’offre traiteur, tire la croissance. Ce secteur apporte près du tiers du chiffre d’affaires

Trois des quatres générations
de poissonniers Aderhold :
Jacqueline, la grand-mère,
toujours présente pour l’effervescence
des fêtes. Valérie, la mère,
ravie de pouvoir compter sur son fils
Matthieu, qui après un passage
dans la finance, est revenu à 27 ans
poursuivre l’aventure familiale en lui
apportant une touche de modernité
avec un drive et une page
Facebook.

Vu de l’étage, l’espace de vente de 150  m2, revu au printemps, en impose. L’îlot central dédié au traiteur et à la dégustation a été renforcé. Il jouxte une salle de restauration. Les espaces épicerie fine et libre-service se sont agrandis sans nuire à la variété de l’offre en frais, adaptée à tous les budgets.

En quittant le centre-ville de Rodez, la maison Aderhold n’a rien perdu de sa réputation. On vient même du Cantal et de la Corrèze pour se laisser tenter par les soles, lottes, bars et merlus entiers ou succomber à un griset de Roscoff, une tranche de saumon sauvage fumé signé Petrossian. Les chefs des tables de la région s’y alimentent en poissons bretons premium, comme celui de Jégo ou de France Ikejime. Depuis 2017, Matthieu Laurens, cogérant avec sa mère Valérie Aderhold, complète les arrivages quotidiens des partenaires mareyeurs avec des achats directs sous la criée d’Arcachon. Le tout, en bonne intelligence saisonnière !

Reportage : Lionel FLAGEUL