Les partenaires ❱ IDmer ❱ Cinq Degrés Ouest ❱ AudéLor, agence chargée du développement du territoire de Lorient, qui a soutenu Jonathan Arnaudeau (à gauche) et Frédéric Scelles (à droite), respectivement dirigeant d’Interseafood et du Chalut des 2 Ports, à obtenir une aide à l’innovation de 15 000 euros. |
Pour Thomas Haudrechy, acheteur produits de la mer pour l’enseigne suisse Manor, « la mise en avant de la production nationale, avec du merlu, de la julienne et du lieu noir », proposée par la société Skinpack Océan était « particulièrement intéressante ». « C’est pratique à cuisiner, puisqu’un passage au micro-ondes suffit. La date de préservation allongée par un passage sous haute pression facilite l’accès aux poissons frais de nos côtes », poursuit Mathilde Do Lai, responsable d'achat au sein de la Grande Épicerie. « Contrairement au saumon et au cabillaud, produits d’import que nous proposions déjà sous skin, nous n’arrivions pas maîtriser la DLC lors des tests de vieillissement pour le merlu, la julienne ou le lieu noir achetés sous criée de Lorient, précise Jonathan Arnaudeau, cofondateur avec Frédéric Scelles de Skinpack Océan. IDmer, avec qui nous avons travaillé le sujet, nous a conseillé deux options : des conservateurs ou la pasteurisation à froid. Nous n’avions pas envie de conservateurs ! Nous nous sommes donc rapprochés de Cinq Degrés Ouest, qui dispose d’une machine HPP (high pressure preservation) et qui nous a aidés à affiner les paramètres pour assurer une DLC de dix jours. Côté logistique, c’est pratique car nous sommes voisins. » Les deux partenaires ont effectivement ouvert, à Lorient, un local pour installer leur machine de conditionnement en skinpack micro-ondable. Un investissement de 80 000 euros, qu’il faut maintenant amortir. La gamme Océfrais est déjà référencée auprès de la ScaOuest et de la Scamor, notamment pour l’offre dans les drives Leclerc. « Le produit, qui cible les jeunes avec le choix d’un skinpack micro-ondable, est bien adapté à ce circuit », poursuit Jonathan Arnaudeau. Côté prix, les deux partenaires ont planché sur l’historique de leurs achats en criée pour proposer un prix identique sur trois mois, se réservant le droit de le réajuster ensuite. Car les achats se font au fil de la production, quatre jours par semaine.
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