Filiale du groupe SoFish, basé à Tourlaville (Manche), Socorex a déménagé au printemps une activité de mareyage en plein essor dans des locaux flambant neufs situés sur la zone du Colguen à Concarneau. À travers des achats sous criée, environ 3 000 tonnes de poisson étaient traitées annuellement par une trentaine de salariés dans des ateliers dont l'entreprise avait obtenu le bail en 2009 sur le quai du Moros près de la criée, suite à la liquidation de la Socoprex. « Nous commencions à nous sentir à l'étroit », explique Pierre Dalla-Torre, dirigeant de Socorex, qui travaille à destination d'une large variété de clients, principalement du poisson noble : lotte, dorade royale, saint-pierre…
Pour un investissement d'environ 3,5 millions d'euros hors foncier, le nouvel outil se déploie désormais sur 3 800 m² avec un important potentiel de développement. L'ensemble a été conçu en partenariat étroit avec la Caisse d'assurance retraite et de santé au travail (Carsat) Bretagne : matériaux, distribution des flux de circulation, aménagements intérieurs, dimensionnement des postes. Sur une surface d'environ 950 m², l'espace de découpe et de préparation des produits propose un environnement garant d'une hygiène irréprochable et d'un confort au travail optimal. « De nombreuses petites choses qui misent bout à bout améliorent grandement le quotidien, soutient Pierre Dalla-Torre. Le sol antidérapant et facile d'entretien à base de mortier époxy, la luminosité apportée par grandes baies vitrées, la centrale de traitement de l'air à basse vitesse… On finit par s'habituer facilement à autant d'avantages ! »
Sur les postes de filetage et d'allotissement, quelques astuces permettent de limiter les déplacements et finissent d'assurer un meilleur rendement, comme des plans de travail rétro éclairés pour ne rien manquer des imperfections du poisson ou des systèmes automatisés de glaçage des bacs pour éviter trop d'efforts de manutention. Prévoyant d'ouvrir son activité au saumon frais, Socorex entend par ailleurs embaucher entre 5 à 10 salariés dans les mois à venir. Preuve que le mareyage concarnois n'a pas dit son dernier mot.