Thierry Larsonneur, référent marée, (Crédit photo : DR) |
En pêche française, TerreAzur Normandie s’approvisionne surtout auprès de mareyeurs. Les succursales bretonnes ou vendéennes de TerreAzur, qui achètent directement en criée, peuvent expédier vers les autres succursales |
Début octobre, TerreAzur Normandie a inauguré sa nouvelle succursale à Maromme (Seine-Maritime). Le recentrage du grossiste-distributeur de produits frais dans l’agglomération de Rouen est l’occasion de lancer une activité marée en complément des fruits et légumes. Opérationnelle depuis l’été dans le bâtiment neuf construit sur mesure par Diderot, spécialiste de l’immobilier locatif libéré, cette plateforme de 4 500 m2 consacre 700 m2 aux produits de la mer achetés en circuits courts avec une zone de stockage dédiée (1 °C). « Il y a une vraie demande en marée. Notre activité a fortement augmenté pour atteindre 40 tonnes par mois et le seuil des 50 tonnes sera franchi en 2019. Le bureau d’achats boulonnais pèse 40 % de nos volumes avec le poisson blanc, le saumon ou la moule de Hollande. Les achats régionaux, principalement en Normandie et Bretagne, totalisent 58 %, le solde concerne le grand import via Rungis », remarque Frédéric Lasson, directeur de région Normandie. À Maromme, une équipe de cinq personnes prépare les commandes marée. Le service produits de la mer propose, à la demande, de la découpe. « Le portionnage et le conditionnement sous atmosphère seront effectifs l’an prochain », précise Frédéric Lasson. Parce que l’implantation permet d’accroître d’un tiers la zone de chalandise au-delà de la métropole normande, le nombre de commandes globales atteint 300 à 400 livraisons par jour, assurées par une trentaine de véhicules. La proximité d’axes routiers importants facilite en effet l’essor commercial vers les départements limitrophes (Orne, Eure, Eure-et-Loire). Le choix de l’immobilier locatif clés en main, conçu en collaboration étroite avec Diderot, libère TerreAzur Normandie de l’investissement foncier au profit du développement de nouveaux marchés. Bruno VAUDOUR
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