Depuis le 1er janvier, la lagune de Thau est administrativement classée en deux zones. Cette décision doit limiter les suspensions de vente et les crises d’image.
Aboutissement d’une année de relevés scientifiques et de 15 ans d’historique du réseau de contrôle microbiologique des zones de production de coquillages (Remi) d’Ifremer, l’arrêté préfectoral a été signé car « nous nous sommes rendu compte qu’il y avait deux secteurs distincts pour la dynamique hydraulique et de milieux écologiques », a expliqué le sous-préfet du littoral Philippe Nucho lors de la signature de l’accord avec le comité régional conchylicole de Méditerranée.
L’arrêté préfectoral est assorti de deux protocoles, l’un pour la gestion de crise si le suivi scientifique révélait une altération de la qualité de l’eau et l’autre qui renforce les exigences de traçabilité. Pour lisser les périodes de vente, les services de l’état vont accompagner les professionnels vers l’acquisition de tables d’élevage dans les deux zones de production.
Cette sectorisation ne concerne pour l’instant que le suivi microbiologique de l’eau. Des études complémentaires vont être lancées pour le suivi phytosanitaire. Les résultats sont attendus d’ici l’été : l’objectif est aussi de limiter les fermetures pour cause de bloom de phytoplancton. (H.S.)