| Le petit guide pratique du tourteau d’une douzaine de pages édité (1) à l’échelle européenne dans le cadre du programme Acrunet (Atlantic Crab Ressource Users Network) rappellera aux professionnels et apprendra aux consommateurs comment sélectionner le bon crabe, ou plutôt le bon tourteau, dénomination mieux perçue sur les étals. Un petit tableau résume efficacement comment évaluer le taux de chair et quel crustacé remettre à la mer. Exit les épattés, les « clairs » (vides), les petits (moins de 14 cm ou 13 cm selon les zones) et les femelles grainées, si le « dormeur » veut conserver son statut. Celui d’un crustacé au bon rapport qualité-prix et que les générations futures pourront encore pêcher. |
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Comme le tourteau accède au rang du luxe accessible, la sensibilité du consommateur est très forte par rapport au prix. Ce, d'autant plus que le crabe se vend à 77 % en GMS où les tarifs moyens sont deux fois moins élevés qu’en circuits spécialisés : 7,80 €/kg en 2014 contre 14,10 €.Sans surprise, la hausse sensible au détail en 2014 s’est traduite par une baisse des achats par rapport à l’année précédente. « Le consommateur attend vraiment un produit qui, en fond de rayon, oscille entre 6,9 et 8,90 €/kg, alors que les promos saisonnières le font descendre à 4 €, voire moins… », observe Éric Vidal, directeur des Viviers de la Méloine. De son côté, Mickaël Cloarec chez Furic Océalliance constate un « barrage-prix en restauration hors domicile ». B.V.
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Traditionnellement, août, septembre |
