Une ACV sur la pisciculture française

Le 04/02/2025 à 9:37 par La rédaction

Dans le cadre d’un stage de fin d’études d’une ingénieure en halieutique et aquaculture, l’Inrae* a mené une analyse de cycle de vie (ACV) pour définir des archétypes de piscicultures en France sur la truite, le bar et la daurade royale, qui pèsent à eux trois 88 % des volumes. Conclusion : l’indice de conversion (IC) des aliments et le taux de protéines marines sont les facteurs déterminants, la truite ayant ainsi le moins d’impact sur l’émission de gaz à effet de serre ou l’eutrophisation. Autre fait notable, les plus grosses exploitations de truites présentent en moyenne un IC plus faible que les petites. Le stage soulève un autre point de vigilance : la prise sur les surfaces terrestres pèse toujours pour plus de 50 % de l’impact des piscicultures du fait des protéines végétales des aliments, un critère à ne pas perdre de vue dans la tendance actuelle à la végétalisation.

 

Vincent SCHUMENG

*Institut national de recherche en agronomie et environnement

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