68 acheteurs
à la criée dont 36 achètent en salle des ventes, 29 à distance et 3 font les deux.

16 000 €  
d’investissement, dont 80 % pris en charge par l’Union européenne et la région
Nouvelle-Aquitaine.

La criée d’Arcachon s’est équipée d’une caméra pour faciliter les achats à distance. L’appareil a été installé deux mètres au-dessus de la balance, sur le convoyeur. « L’acheteur voit le lot en train d’être vendu », indique Yves Herszfeld, le directeur de la criée. Le système ne filme pas en continu mais délivre une photo pour chaque lot au départ de l’enchère. « On y voit le nombre de pièces par bac. Cela renseigne aussi sur la qualité du poisson. On distingue si le rouget a ses écailles ou si le corps du calmar est bien marron », détaille le patron de la halle à marée.

Le dispositif, en période d’évaluation, contient une marge de progression.
« Le système fonctionne et s’avère stable, constate Frédéric Beauvais, responsable informatique de la criée. La caméra est en haute définition. » Pour bénéficier du service, il suffit de télécharger la nouvelle version du logiciel pour les achats à distance. « Deux nouveaux acheteurs sont arrivés depuis l’installation de la caméra, souligne Yves Herszfeld. Deux autres restent désormais dans leurs ateliers pour acheter. »

Depuis la mise en place des achats à distance en 2011 à Arcachon, le dispositif séduit de plus en plus. « Cela représente aujourd’hui 40 % de notre activité », précise le patron de la criée. Arcachon, qui doit faire face à une baisse des apports, voit dans l’installation de la caméra un moyen de poursuivre  sur la lancée des achats à distance en attirant de nouveaux acheteurs. Sur les 68 acheteurs de la criée, dont 9 GMS, 35 poissonniers, 4 restaurants et 20 mareyeurs, 29 achètent aujourd’hui exclusivement à distance.

Loïc FABRÈGUES