BAR ET DAURADE, L'EMBARRAS DU CHOIX

Le 20/12/2010 à 15:06 par La Rédaction

AU SOMMAIRE :

Fermes : peu d'échappatoires

La nébuleuse des coûts de production

Le bar de ligne en haut du panier

Formation du prix : il y a bar et bar

Le bio manque de cages

France : le petit poucet résiste

 

 

Enquête de J-M. LEGAUD et B. VAUDOUR

 

 

EN RÉSUMÉ :

Fermes : peu d'échappatoires

Les cours du bar et de la daurade d’élevage remontent après une crise de marché qui a affaibli l’ensemble des producteurs méditerranéens. Mauvais temps, le petit granulé riche en farine et huile de poisson est un ingrédient de base qui pèse environ 40 % du coût de production des aquaculteurs français.

Le bar de ligne en haut du panier

La technique est prisée, mais les ligneurs pointent du doigt la concurrence des chalutiers, de l’aquaculture et des plaisanciers. Gwen Pennarun, président de l’association des ligneurs Pointe de Bretagne, est inquiet : « Depuis 3 ans, nous subissons une chute des ressources. »

 

Le bio manque de cages

Deux entreprises méditerranéennes se partagent la production de bars et daurades bio en France, soit environ 300 tonnes par an. L’offre est marginale face à la demande. " Alors que la Grèce produit plus de 100 000 tonnes, en France, nous produisons à peine 5 000 tonnes ", déplore Emmanuel Briquet, directeur de Provence aquaculture.

France : le petit poucet résiste

Grâce à la frénésie des consommateurs pour les produits biologiques, le marché est resté très porteur. « En pleine crise, les prix à la production en bio sont passés de 8 à 10 €/kg », observe Philippe Riera, président du SFAMN. De quoi conforter ceux qui ont fait ce choix.

 

Dossier_bar Et Daurade by pdmredac

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