Poissons de Méditerranée

La production aquacole mondiale n’a eu de cesse de progresser pour les poissons de la Méditerranée, bars et daurades en tête et les ambitions turcs menacent le fragile équilibre entre l’offre et la demande. Pour tenter de stabiliser les prix, les producteurs tentent de trouver de nouveaux débouchés ou de valoriser « leur différence », comme c’est le cas en France.

La Grèce, colosse aux pieds d’argile

L’aquaculture marine grecque va-t-elle sombrer dans la tourmente d’une crise économique sans fin ? En décembre dernier, Illias Baras, directeur du développement commercial de Selonda avouait : « le secteur est au bord du gouffre ». Une phrase lourde de sens quand on sait que Selonda, est la seconde entreprise aquacole du pays, derrière Nireus. Pourtant, les experts promettent au secteur s’il sait monter en valeur ajoutée, notamment face à la production turque

Un nouvel avenir pour Aquanord

Reprise en novembre dernier par la SAS Ichtus, la première ferme marine de France voit se dessiner un nouvel avenir, grâce à un projet de redressement axé sur la qualité, la recherche et l’innovation. La densité de l’élevage va se réduire, la production diminuera, mais Aquanord comme le breton Jomier, veut pouvoir mettre sur le marché des bars et des daurades de plus grosses tailles… pour lesquels il y a un marché.

Menace sur le bar sauvage

Les scientifiques ont donné l’alerte : les stocks de bars diminuent. Pour garantir la pérennité d’une espèce qui génère près de 7% du chiffre d’affaires des criées, les professionnels français s’emparent des mesures de précaution. A commencer par la mise en place de licences et de fermeture de pêche pendant la période de frai.
Face à la réduction des apports, mieux valoriser le produit importe : la technique de pêche et les pins jouent leur rôle.