Plus que jamais en quête d'apports
Premier port de pêche du pays, Boulogne-sur-Mer peine à maintenir sa position et à alimenter son importante filière transformation. S’il veut conserver son leadership et pérenniser les 5 000 emplois qui dépendent de la pêche, le port de Boulogne doit surmonter les tensions entre ses flottilles. En jeu : garantir son approvisionnement.
Capécure, hub des produits de la mer
Si les entreprises de mareyage et de transformation se sentent fragilisées par un amont vacillant, beaucoup continuent d’avancer, profitant de l’esprit cluster développé par la communauté boulonnaise. « Il faut consolider l’aval de la filière pour sécuriser l’amont », affirme Jean-Noël Calon, directeur de la mission Capécure 2020, qui a pour but de réfléchir à l’avenir du premier port de pêche français.
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Findus mise sur le made in Boulogne
Dans une période difficile, la communication du poids lourd de la transformation sur le savoir-local rassure un peu les salariés. Touchée par le scandale de la viande de cheval, alors qu’elle s’était surtout fait connaître dans l’Hexagone avec ses bâtonnets de poisson pané pour enfants, la firme fait campagne sur le made in Boulogne en accolant ce sticker sur 10 millions de boîtes Croustibat.
Opération promotion dans les cantines
Dans un concours, le Nord - Pas-de-Calais mobilise les chefs de la restauration collective pour leur faire découvrir ses produits. En 2013, place à la pêche et à la saurisserie ! L’opération Invitez les saveurs du Nord - Pas-de-Calais à votre table, initiée voilà près de 13 ans, a pris une envergure nationale.
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