Vague de fraîcheur sur la conserve

Indéniablement, le marché de la conserve de produits de la mer a de quoi faire pâlir d’envie plus d’un acteur de l’agroalimentaire. La croissance en valeur dépasse les 5 % au total et s’inscrit en deux chiffres sur certains segments comme celui de la sardine, ou encore du thon et des maquereaux au naturel. Une piste d’innovation qui exige une très haute qualité de matière première.

De nouvelles clés d'entrées

Pour maintenir la dynamique de la catégorie conserves de poissons, les marques se penchent sur le merchandising. Objectif : le rapprocher des attentes consommateurs. En découpant le rayon selon les instants de consommation : apéritif, entrées, solution repas froide ou chaude puis ingrédient culinaire. Saupiquet avec ces thons et maquereaux accompagnés de légumes défend cette approche. Ses concurrents partage en partie ce point de vue.

Les chefs adhèrent au service

Tout segment confondu, la restauration offre aux conserveries de poissons un débouché plus de dix fois inférieur à celui des grandes surfaces. Le chiffre d’affaires généré en 2009 dépasse à peine les 71 millions d’euros. « La conserve en restauration fonctionne bien, estime Sten Furic, responsable chez JF Furic. De fait, en volumes les ventes ont crû de 3,4 %. Une croissance plus révélatrice du succès des sandwicheries ou autres concepts de restauration rapide que d’un engouement soudain sur les boîtes de thon, sardines et maquereaux.