AU SOMMAIRE :
Sur tous les thons
Du bleu dans la boîe
Ils en pincent pour la boîte
Dossier : Dominique GUILLOT
EN RÉSUMÉ
Poissons et crustacés, La mise en boîte leur va si bien Entre une industrie qui se modernise et une hausse des prix de la matière première, les conserveurs des produits de la mer séduisent toujours les consommateurs. En 2013, les Français ont acheté 114 087 tonnes de conserves du classique trio thon-maquereau-sardine. Le thon caracole toujours en tête malgré la mauvaise presse que lui réservent ces temps-ci les associations environnementalistes. La sardine quant à elle, n’est quasiment plus mise en boîte dans l’Hexagone que dans sa version haut de gamme. Le crabe poursuit sa percée au rayon conserves. On en pince tous pour le crabe Des mers froides ou chaudes, le crabe est l’un des rares crustacés qui figure aussi au rayon conserves. Sa pêche est atomisée et artisanale. La collecte est organisée par l’usine à proximité des lieux de pêche. Des efforts vers plus de naturalité sont faits. |
Sur tous les thons Alors que les associations environnementalistes critiquent vivement les méthodes de pêche avec dans le collimateur les DCP (dispositifs de concentration des poissons), la filière thon française est de plus en plus intégrée. La flotte océanique qui compte 22 navires, est basée sur les lieux de pêche : Côte d’Ivoire, Seychelles, Ile Maurice. Les conserveurs investissent dans les outils de fabrication et de distribution notamment en Bretagne. Du bleu dans la boîte Fleuron traditionnel de la conserverie, la sardine n’est quasiment plus mise en boîte dans l’Hexagone que dans sa version haut de gamme. Gourmande en main-d’œuvre et devenue rare en quantité, la production s’est vue délocalisée vers le Maroc. Pour se maintenir, les opérateurs naviguent entre recettes et tradition. |