CRABE ROYAL, LA FIÈVRE SUR LE RING

Le 19/02/2011 à 15:18 par La Rédaction

AU SOMMAIRE :

La fête est finie

La Norvège se réveille

Trois ou quatre espèces ?

Wards Cove à Seattle : armateur et transformateur

Prix : une aubaine pour l'Alaska

Prudence sur les produits, verglas fréquent

L'abdomen aussi

 

Enquête de B. VAUDOUR

 

EN RÉSUMÉ :

La fête est finie

La chasse aux braconniers menée en Russie réduit fortement l’offre de crabes royaux. Les prix montent en flèche en Asie et aux États-Unis, au grand dam des consommateurs européens. L’annonce d’une nouvelle réduction des quotas russes en 2011 ramène le niveau des pêches légales à 5 400 tonnes. Comparé à 2009, cela signifie trois fois moins de débarquements légaux.

Trois ou quatre espèces ?

Trois espèces de crabes royaux se pêchent dans les mers du Japon, de Bering, d’Okhotsk et de Barents. Une quatrième espèce pêchée en Argentine et au Chili (Lithodes antarcticus ou Lithodes santolla) prend l’appellation de crabe royal de l’Antarctique, de Patagonie ou d’Ushuaïa.

 

Wards Cove à Seattle : armateur et transformateur

L’Alaska gère efficacement ses stocks de crabes royaux, et les producteurs de sections sont très sollicités, à l’image de Wards Cove. Globalement, la demande de crabe d’Alaska se répartit par moitié entre les États-Unis et le Japon. Les volumes qui vont en Europe sont donc faibles.

Prudence sur les produits, verglas fréquent

Glaçage, salage, double congélation, poids variables… Attention aux dérapages qui arrivent quand le produit est rare. Et cher comme le king crab. Issues d’une première transformation, les sections (ou clusters) surgelées se présentent crues ou cuites. Le marché se concentre toutefois sur le produit cuit. À ce stade, plusieurs critères sont importants...

 

Dossier Crabe Royal by pdmredac

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • More Networks
Copy link
Powered by Social Snap