Le bleu se démocratise

L’abondance des débarquements en été et en automne permet aux gros poissonniers, aux cash & carry et à la grande distribution de mettre en promotion le homard européen.De gros apports Outre-Manche en juillet ont fait chûter les prix à la première vente à 12 €/kg cette année.

Homard MSC anglo-normand

Les pêcheurs de Basse-Normandie et de Jersey affirment leur différence face au homard breton. Appellation sous laquelle est souvent commercialisé le homard bleu, même s’il est pêché dans d’autres régions ou s’il provient du Royaume-Uni ou d’Irlande.

Pourquoi transformer ?

Entier ou décortiqué, cuit ou cru, frais, pasteurisé ou surgelé, le homard canadien transformé a des clients diversifiés. Mais la crise économique pousse les distributeurs à réduire les calibres. Sur le marché du vivant, le homard européen devient parfois plus compétitif en saison que son cousin d’Amérique du nord.

L’Américain, hôte réservé à Noël

Sur les prospectus de fin d’année, le « homard à prix coûtant » est omniprésent, même en temps de crise. Pour autant, rien ne permet de prévoir les prix qui seront pratiqués en fin d’année par les exportateurs de homard vivant.