AU SOMMAIRE :
La filière se consolide
Crustacés : mon beau plateau
Label rouge, la cerise sur le gâteau
Scottish sea farm, n° 2 du saumon
Dossier : D. GUILLOT
EN RÉSUMÉ
La filière se consolide À la veille du référendum sur son autonomie, l’Écosse constate une nouvelle fois le poids du secteur halieutique dans son économie. Mais l’industrie du poisson est à un tournant. En particulier le mareyage, certains opérateurs ont disparu et d’autres décollent. Crustacés : mon beau plateau La langoustine pèse environ 20 % de la valeur totale des débarquements écossais. Mais les tonnages s’affichent à la baisse : 21 000 tonnes contre 28 000 en 2010, ce qui tire les cours vers le haut. Moins important, le tourteau totalise 10 700 tonnes. Les débarquements, bien que variables, ont augmenté de façon significative au cours des trente dernières années. |
Label rouge, la cerise sur le gâteau Largement soutenue par des fonds norvégiens, la salmoniculture écossaise cultive sa différence. Un plus qualitatif symbolisé par le Label rouge. Ce devoir de résultat implique des tests réguliers par des panels de consommateurs. Le cahier des charges validé par l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) est approuvé par le ministère français de l'agriculture. Scottish sea farm, n° 2 du saumon Propriété de Norskott, compagnie détenue par les Norvègiens Lerøy et SalMar, Scottish sea farm est le second producteur de saumon écossais avec ses 27 000 t de produits finis annuels. Elle déploie ses fermes dans trois régions : sur le côté ouest (non loin d’Oban), dans les Îles Orcades et aux Shetlands. Le groupe détient trois écloseries et deux sites de transformation. |