ESPAGNE, LA GROSSE FATIGUE

Le 25/02/2010 à 14:08 par La Rédaction

AU SOMMAIRE :

Le cri du merlu

Pescapuerta se rapproche du client

L'exception anchois

En visite chez Alcampo (Auchan)

Les circuits traditionnels vivent

Marcelino fait de la résistance

 

Reportage de B. VAUDOUR et photos de T. NECTOUX

 

EN RÉSUMÉ :

Le cri du merlu

Premier marché concerné par la récession, le frais pèse plus de la moitié des ventes. Mauvais temps pour les espèces recherchées comme la sole, la cardine ou la lotte. Plus grave, celles qui restent abordables comme le merlu et la sardine, ont aussi des difficultés. Poisson-roi hier, le merluza reste sur le carreau de l’autre côté des Pyrénées. L’heure est aux produits basiques. C’est parti pour durer.

En visite chez Alcampo (Auchan)

Poissons frais préparés sur place ou discount en surgelé, le choix est grand. Il y en a pour tous les budgets. Pas de surprise en arrivant chez Alcampo (Auchan) à Vigo, une massive promotion de moule en conserve vous accueille dès l’entrée : 1 € la boîte à l’escabèche, recette mythique en Espagne.

 

Les circuits traditionnels vivent

Le schéma mareyeur, grossiste, poissonnier domine encore en Espagne. Les habitués du marché central Progreso à Vigo connaissent le beau poisson. Rien d’étonnant, le premier port de pêche d’Espagne et d’Europe est à deux pas. Cette position privilégiée explique qu’on mange davantage de poisson en Galice et dans les Asturies qu’aux Baléares ou à Murcia.

Marcelino fait de la résistance

Face à la concurrence chilienne, l’entreprise galicienne Marcelino développe des moules en barquettes réfrigérées. Même s’il considère le secteur comme menacé, Gustavo Marcelino croit dans l’innovation produit pour résister. En intégrant l’activité mytilicole qui emploie 12 marins sur les deux navires de travail, l’entreprise réalise 5 millions d’euros de chiffres d’affaires.

 

Dossier Espagne by pdmredac

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