Normandie : Sûre de ses coquillages

Le 08/06/2022 à 11:36 par La rédaction

La Normandie est la première région des coquillages, pêchés ou non. Si la Saint-Jacques et la conchyliculture n’en finissent plus de porter le secteur, en 2021 la région a tout de même dû faire face à un nouveau problème : le Brexit.

Près des deux tiers des coquillages pêchés en France le sont en Normandie, et la région est aussi la première productrice conchylicole, mais pour autant, la crise sanitaire a fortement impacté le secteur en 2020. Globalement, 2021 a vu en criée une hausse généralisée des prix moyens par rapport à l’année précédente et un rattrapage tarifaire a eu lieu par rapport à 2019, l’année avant le Covid. Quelques effets de hausses supplémentaires sont même apparus sur les espèces aux volumes en baisse (tourteau, seiche, rouget-barbet, saintpierre et grondin rouge) mais la situation n’est toujours pas revenue à celle de 2019 pour ce qui est des volumes commercialisés en criée. Les quelque 600 bateaux de pêche normands ont donc dû faire face à diverses difficultés, comme le non-renouvellement de certaines licences de pêches dans les eaux anglo-normandes, mais aussi d’autres plus surprenantes, comme l’évolution des habitudes des consommateurs.

La coquille comme un ouragan

Depuis maintenant trois ans, la coquille continue d’être pêchée massivement (entre 30 000 et 35 000 tonnes par an, soit une hausse de plus de 20 % en 2021 !). Tout en voyant son prix moyen à peine diminuer, le coquillage prend donc de plus en plus de place en Normandie. « Les fêtes de fin d’année ont été particulières… La semaine de Noël, il y a eu des invendus (mais congelés malgré tout pour le marché espagnol), à tel point qu’une journée de pêche a été supprimée aux alentours du Nouvel An, tempère Arnault Manner, directeur chez Normandie Fraîcheur Mer. (…)

Guy PICHARD

Retrouvez l'intégralité du reportage dans le magazine produit de la mer n°212

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