Rien ne va plus

De la fambée des cours du thon au manque d’anchois… rien ne va plus pour la filière européenne de la conserve de poisson et ses partenaires. Protéines abordables, les conserves de poissons ne cessent de séduire les consommateurs en Europe comme au Moyen-Orient ou en Amérique latine.

Acheter du thon oui, mais sous quelle forme ?

A priori, le thon destiné à la conserve doit être congelé à -18 °C. Sauf qu’il existe une dérogation qui autorise les conserveurs à emboîter du thon congelé à - 10 °C en raison de l’appertisation qui suit. Dans ce cas, « le thon est congelé en saumure dans des cuves dont on abaisse la température entre - 13 et -16 °C. C’est le process le plus économique », explique Serge Fueyo, directeur général de Sovetco.

L'anchois français boudé

La réouverture de la pêche dans le golfe de Gascogne est concluante pour ce qui est des captures. Mais les transformateurs français ont réorienté leurs approvisionnements ou délocalisé leur activité au Maroc.

Trouver sardines à sa boîte

C’est la logique même. Impossible pour les conserveurs de travailler des sardines qui n’entrent pas dans les boîtes. Or, au fil du temps, la taille moyenne des captures sur la côte atlantique française a augmenté. À Quiberon, la conserverie la Quiberonnaise ne travaille que de la sardine fraîche de saison, de début mai à mi-octobre.