Branchées, les soupes ?
Ringarde voilà dix ans, la soupe s’offre une nouvelle jeunesse. Les légumes en profitent depuis quelque temps, désormais c’est au tour des produits de la mer de défendre leurs atouts. Le spécialiste lyonnais des quenelles et des sauces, Giraudet, s’est lancé dans l’aventure des soupes fraîches à emporter en 2002 à Paris. « Les soupes se développaient rapidement Outre-Manche et aux États-Unis, où nous avions remarqué le concept de bar à soupes », explique Diane Bertolini, responsable marketing.
Les PME animent les rayons
En grandes surfaces, la soupe de poissons reste un petit marché ancré dans la tradition. Pour le dynamiser, les faiseurs défendent les atouts de leur région faute d’avoir toujours les moyens d’innover. Ainsi la fameuse soupe de poisson et la bouillabaisse Reflets de France, marque de Carrefour, sont fabriquées par Ferrigno une PME de Port Saint-Louis du Rhône. Quant à la filiale de Guyader, Groix et Nature, dont la taille est artisanale, elle n’en fabrique pas moins de la soupe en MDD.
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Les labels, source de différenciation
Pour s’imposer auprès du consommateur, un ruban écarlate ou une distinction AB peuvent être un plus. Au Touquet, Serge Pérard, fondateur des Etablissements Pérard, ne cache pas sa satisfaction. Celui que l’on désigne souvent comme l’inventeur de la soupe de poisson vient d’obtenir le Label Rouge pour son produit vedette. Cependant, il ne sera pas longtemps seul à arborer ce signe de qualité.
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