Le symbole thon rouge

Même si le commerce international reste légal, rares sont les poissonniers qui continueront à faire passer de l’albacore pour du thon rouge, trop polémique. Avalé sans vergogne au Pays du Soleil Levant, le thon rouge a déserté le marché européen depuis que les senneurs méditerranéens ont privilégié l’embouche pour le marché japonais.

Le thon rouge et les autres ?

Si la surexploitation du thon rouge fait l’unanimité ou presque, certains stocks d’albacore et de germon posent question. Pour formuler leurs recommandations, les scientifiques sont passés d’une démarche de prévention des risques d’effondrement des stocks vers une recherche du rendement maximum durable (RMD).

L'alternative albacore

A défaut de thon rouge sur le marché européen, la demande se renforce sur l’albacore. Cette espèce tropicale exige une bonne sélection à la source. « L’espèce s’est énormément développée en France et en Europe, observe Marc Despretz, directeur d’Aquabon, mais légalement, il n’est pas possible de faire passer de l’albacore pour du thon rouge. »

Germon, le petit opportun

Abonné absent sur les rayons frais, le germon français part en nombre chez les conserveurs ibériques. Une infime partie des apports intéresse le mareyage qui sélectionne alors la pêche des derniers jours. Classée au mieux en qualité A, la production des pélagiques du golfe de Gascogne pourrait en partie faire l’objet d’une valorisation en longe.