AU SOMMAIRE :
Boston : la raie, la lotte et la saumonette
Stocks US sous haute surveillance
Opération promo chez les Frères Blancs
Enquête de C. ASTRUC
EN RÉSUMÉ :
Tandis que les Européens ont les yeux rivés sur le cours du billet vert, les Américains et les Canadiens s’appuient sur les écolabels pour défendre leurs positions en Europe, destination pour le quart de leurs exportations de produits de la mer. " Sur le continent nord-américain, seulement une dizaine de produits intéresse le marché français ", estime les importateurs. Friande de mollusques, la France n’importe du continent nord-américain que des saint-jacques. Une coquille pour laquelle l’Europe accepte une exception aux accords vétérinaires. Au total, la France importe du Canada et des États-Unis près de 6 000 tonnes de saint-jacques décortiquées en frais ou en congelé. |
L’Homarus americanus fait l’objet d’une concurrence accrue entre les deux pays fournisseurs. Leurs armes : la logistique et l’image. En volumes comme en valeur, les importations de homard en provenance des USA sont supérieures à celles du Canada. « Mais beaucoup d’acteurs majeurs sont présents dans les deux pays », signale Yannick Dheilly, délégué commercial au sein de l’ambassade du Canada en France. Connu pour sa gestion durable des pêches, l’état d’Alaska a fait appel au tiers certificateur irlandais Global Trust pour en apporter la garantie à ses clients. Saumons, colin d’Alaska, flétan… les pêcheries d’Alaska font figure d’exemples sur les questions de gestion durable des ressources, depuis 1959. |