Mars 2016 : Le regard de la rédaction sur les temps forts de l'année 2016

Le 02/03/2017 à 11:38 par La Rédaction

Le regard de la rédaction sur les temps forts de l'année 2016 :

Mars

La production piscicole française en 2015

41 400 t

La France se hisse au rang de second producteur
européen de truites et parmi les premiers mondiaux
pour le caviar. Avec une production de 200 tonnes
d’esturgeons, ce sont 20 tonnes de caviar qui
peuvent être mises sur le marché.

 

 

Répartition par espèce

 

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La Scapêche s’engage
à arrêter en 2025

L’amendement d’interdiction du chalutage en eaux profondes dans le cadre de la loi sur la biodiversité a été rejeté. Pourtant, l’armement des Mousquetaires prend les devants et annonce son désengagement total du chalutage des espèces de grands fonds (sabre, grenadier, lingue bleue) pour 2025. Pour transformer sa flotte, il prévoit un investissement de 50 millions d’euros. En parallèle, il se met en quête de quotas de merlu, lotte, lieu noir, églefin, cabillaud, afin de compenser les 16 % de captures que représentaient en 2015 les espèces de grands fonds. Notez, ces dernières comptaient pour 41 % des prises de l’armement en 2005.

 

Arnault Chaperon,
président de la Fédération européenne
des producteurs aquacoles

 

« La farine d’insectes
est d’autant /tl_files/_media/redaction/4-Les-pros-ont-la-parole/Regards/2017/retrospective 2016/mars_TNChaperon.pngplus intéressante pour l’aquaculture que la truite
se nourrit de mouches dans la nature.
Il existe déjà des projets pilotes d’élevage
industriel d’insectes
qui fonctionnent.

Une fédération européenne
de ces acteurs tente
de déverrouiller
la réglementation
qui
n’autorise pas encore
les farines d’insectes
pour l’aquaculture. »

 

 

Huîtres : La portugaise est de retour


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Rebaptisée “l’huître oubliée ” par Grainocéan, la Crassostrea angulata fait son retour en France. L’offre est le fruit de quatre ans de R & D. Contacté par le Portugalpour relancer son espèce locale,Grainocéan a travaillé à partir de l’espèce sauvage. Il a fallu persévérer. Le taux de survie sur la première génération était de 1/10 000 ! À la seconde, l’optimisme est revenu, le taux de survie étant passé à 50 %. En 2016, il oscille entre 60 et 80 %. Cinquante ostréiculteurs la testeraient mais la production ne saurait, au début, dépasser les 200 tonnes.

 

Travailler avec la restauration collective

Répartition des achats selon les types de restauration

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Dans la restauration collective autogérée, qui représente 24 % des débouchés pour les produits de la mer dans les circuits de la restauration, il est possible de fournir du poisson frais sans passer par un marché public. Un démarchage suffit, à condition d’être aux normes HACCP et de prendre en compte les impératifs budgétaires des établissements ciblés. Désarêté, fileté et livré, le prix du kilo ne doit pas dépasser les 9 à 10 euros. Compte tenu des rendements et du besoin de marges des opérateurs, les espèces achetées en criées, souvent des poissons blancs, ne doivent pas dépasser 2 euros le kilo.

 

Retrouvez les temps forts de 2016 :

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