3 millions d’euros |
De la sole d’Arcachon à Tokyo. Du bar de Royan à Hong-Kong. Du saint-pierre de La Cotinière à Singapour. Depuis son arrivée, en juillet, à la tête de Mareyeurs d’Arcachon, Pierre-Henri Dufiet a fait du développement de l’entreprise à l’exportation l’un de ses chevaux de bataille. Si la société rachetée en avril 2014 par le groupea Vives eaux a toujours été très présente sur ces marchés à l’étranger, il a su faire croître l’activité. L’une des clés de cette croissance est de s’appuyer sur les distributeurs locaux. Pas question toutefois de les laisser se débrouiller seuls. « Je tiens à les accompagner jusqu’au client final. C’est ensemble que nous allons voir les chefs des restaurants étoilés ou ceux des grands hôtels », explique Pierre-Henri Dufiet. La logistique est aussi bien huilée. En moins de deux jours, les destinations les plus lointaines sont livrées. Pour ces commandes à l’export, les achats sont effectués à 95 % en criée. Mareyeurs d’Arcachon achète en direct à Arcachon et à distance à Royan et à La Cotinière. L’entreprise de mareyage, qui compte aujourd’hui neuf salariés, avec deux nouvelles embauches au service commercial, entend par ailleurs accroître son activité sur les marchés de proximité. Bordeaux et son agglomération sont les principales cibles. Loïc FABRÈGUES |