La Paysanne des Mers : valoriser en montrant l’envers du décor

Le 27/01/2025 à 11:48 par La rédaction

Si La Paysanne des Mers surfe sur les réseaux sociaux, l’entreprise familiale n’est pourtant pas née de la dernière pluie. C’est en 1983 que Myriam Pont crée sa structure de pêche à pied et que la Boulonnaise de 16 ans installe sa caravane sur les quais de Calais. Son mari la rejoint en 1990, de même que le frère aîné de Jean-Christian Giroux, dirigeant actuel de La Paysanne des Mers. À eux trois, ils perpétuent la pêche à pied de coques de la baie de Somme et de moules de pays.

En 2015, Jean-Christian Giroux dépose la marque La Paysanne des Mers. Et il a une idée : montrer l’envers du décor en direct sur Facebook, en commençant par l’univers de la pêche à pied. Parallèlement, La Paysanne des Mers se diversifie avec des activités de poissonnerie dans les aubettes calaisiennes.

Des produits qualitatifs rejoignent l’étal : saumon (écossais Label Rouge), produits de JC David, crevettes bio… Puis rapidement des poissons de ligne des criées de l’Atlantique. Qualité du produit, origine, durabilité (grâce à la certification Mr.Goodfish) sont autant d’arguments pour une clientèle de particuliers, fidèles depuis 41 ans, et de quelques restaurateurs haut de gamme. « Nous connaissons personnellement nos clients. Quand un de mes fournisseurs m’appelle pour me proposer un espadon de ligne de 38 kilogrammes, je sais déjà à qui je vais le vendre. » À l’inverse, des clients demandent à être appelés dès que des produits d’exception en direct du bateau, en provenance des fournisseurs que la famille a référencés, sont débarqués.

En 2019, une boutique en ligne est créée. « Avant la crise sanitaire, c’était innovant », retrace Jean-Christian Giroux. Les produits sont expédiés en 24 ou 48 heures partout en France via Chronofresh. Les réseaux sociaux, sur lesquels l’entreprise répond dans les deux heures, ont permis à La Paysanne des Mers de se maintenir à flots malgré la pandémie.

Aujourd’hui, le jeune homme espère capitaliser sur sa notoriété et sur de nouvelles marques haut de gamme qu’il est en train de créer grâce au soutien d’un investisseur. Il envisage d’occuper un atelier de mareyage de 1 000 mètres carrés avec deux lignes de conditionnement, du mareyage traditionnel et de la vente en ligne. La société Cellarium, qu’il vient de créer, vise du conditionnement sous skin fresh pour le poisson et sous atmosphère modifiée pour les crustacés à destination de la GMS et des réseaux spécialisés.

 

Marielle MARIE

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