« Ces dernières années, la gestion des pêcheries a réussi à stabiliser et à améliorer l'état de beaucoup des ressources mondiales », positivent Paraskevas Vasilakopoulos et ses collègues de l'institut hellénique de recherche maritime. C'est le cas notamment dans le Golfe de Gascogne, où les quotas d'anchois devraient augmenter de 18 %. Ça ne l'est malheureusement pas en méditerranée, selon les auteurs de l'étude publiée le 10 juillet dans CurrentBiology. Suite à vingt ans de recherches, étalées entre 1990 et 2010, les scientifiques grecs relèvent une augmentation progressive du taux d'exploitation, une détérioration de la sélectivité et une baisse des stocks.
Les auteurs appellent l'Union à réagir. « Il est temps que l'Europe et les gouvernements régionaux prennent plus au sérieux les recherches et la gestion des pêcheries méditerranéennes », écrivent-ils. Ces derniers avancent une gestion des pêches jusqu'ici peu efficace, due notamment au nombre important de bateaux, pour la majeure partie de petites tailles.
C.FAY