Le groupe cherbourgeois continue d'étendre son maillage en Normandie avec la création – récente – d'une nouvelle entité : Caen Marée. « Ici à Caen, nous sommes sur la création d'un simple site de distribution », situe Pierre Gouix, responsable achat/vente et marketing du groupe. Ne comptant que deux employés, Caen Marée vient donc s'ajouter à Manche Marée (basé dans la zone Produimer à Cherbourg-en-Cotentin) et Rouen Marée, qui comptent une cinquantaine d'employés à eux deux. « Au niveau régional et avec ces trois sites, nous allons mieux livrer notre clientèle de poissonniers, de GMS, de restauration traditionnelle et collective, ainsi que de traiteurs » , continue Pierre Gouix. Du côté des produits, le groupe opère à la fois dans le mareyage et la transformation. Des noix de Saint-Jacques, évidemment, mais aussi des filets de poissons normands comme le tacaud, le merlan, la dorade grise ou encore l'églefin. « Notre ADN, ce sont clairement les produits locaux , continue le responsable achat/vente et marketing. C'est là-dessus que nous nous sommes construits. » Historiquement, l'entreprise est née à Cherbourg avec le grand-père de Pierre Gouix, puis Rouen Marée a été racheté en 2012, suivi de Valérie Marée en 2019 (toujours à Rouen), suite à un dépôt de bilan. Le groupe, qui génère un chiffre d'affaires autour de 20 millions d'euros par an, s'est aussi vu récompensé d'un trophée de l'agro-alimentaire normand mi-octobre, décerné par l'Area (association regionale des entreprises alimentaires). Ce prix a salué les efforts de l'entreprise au niveau de la traçabilité de ses produits, notamment via la présence de QR codes (depuis déjà huit ans !) sur certaines de leurs étiquettes. « Nous ne communiquions pas auparavant sur ce point mais maintenant, c'est devenu une vraie force par rapport à nos confrères », conclut Pierre Gouix.
Chiffres clés :
Normandie Seafood compte environ 50 salariés à l’année, équitablement répartis entre Cherbourg et Rouen.
Ce chiffre monte à 70 en saison de coquilles Saint-Jacques
Guy PICHARD