DPAP, entreprise de fumage à Angers depuis 1935 et filiale de Pétrossian depuis 1999, traite du saumon pour 90 % de ses volumes, essentiellement d’Écosse et de Norvège. Présente sur le segment haut de gamme, DPAP réalise 25 % de son chiffre d’affaires à l’export, vers les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore Hong Kong. « Nous sommes attendus sur la qualité », résume Nicolas Banse, DG adjoint. Si 90 % de la production correspond à du saumon fumé, les 10 % restants sont très variés : œufs de cabillaud, thon, esturgeon, anguille de Loire, hareng, truite, etc. La diversification est amenée à se poursuivre. En effet, DPAP a rejoint, à l’issue du Salon de l’agriculture, l’association Filière aquacole des Pays de la Loire (FAP). « Nous sommes ancrés sur le territoire du pays d’Anjou, développe Nicolas Banse. Avec la tension sur la ressource halieutique, l’aquaculture peut être une source d’approvisionnement locale et durable. Nous nous intéressons à beaucoup de choses, notamment aux espèces locales. Encore faut-il qu’il y ait de la demande. » DPAP est le premier transformateur à rejoindre la FAP. Pascal Ribaud, son président, explique que l’association « se cherche encore sur la filière aval ». À l’occasion, des tests ont été menés chez DPAP pour de la carpe fumée.
En ouverture de l’AG de la FAP, Pascal Ribaud est enthousiaste : « Nous méritons de plus en plus notre nom de filière, avec des acteurs en amont et en aval. Depuis 2018, on est présent dans plusieurs instances. Il nous reste à être mieux identifiés par les professionnels et les élus. » À présent, il souhaite développer son association par un financement par projets en s’appuyant sur le Feampa, ainsi qu’en élargissant les adhésions aux 15 spiruliniers de la région.
Vincent SCHUMENG