Le négoce en France : du sourcing international avant tout

Le 12/10/2020 à 10:52 par La Rédaction

 

Les importations
françaises depuis :

• l’UE à 28 2 641
• d’autres pays
2 414
• AELE  962
(Norvège, Islande, Suisse)

 

Déficit commercial :
- 4 336
(en millions d’euros)
 

L’infographie de ce numéro recense les entreprises les plus impliquées dans les échanges commerciaux de produits de la mer. On retrouvera certaines entreprises déjà citées dans la double page précédente (voir n° 202) consacrée aux mareyeurs/grossistes. PDM s’est intéressé ici à deux catégories d’entreprises : celle classifiées sous la référence Naf 4638A, dédiées au « Commerce de gros » (commerce interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques. Sur les 240 recensées, nous publions la liste des soixante principales, dont le chiffre d’affaires dépasse 10 millions d’euros à l’année.

Des opérateurs importants apparaissent aussi dans la catégorie Naf 4639A, qui réuni près de 200 « commerces de gros (commerces interentreprises) de produits surgelés ». Nous en avons extrait les plus concernés par les produits de la mer, qui figuraient à côté de généralistes de l’alimentaire comme Sysco, Resapro… Et nous enrichissons notre liste d’entreprises/localisation/chiffre d’affaires par des données propres au commerce international. L’Europe est en effet la plus grande importatrice de produits de la mer de la planète, et les opérateurs du négoce se retrouvent de fait rapidement impliqués dans l’import-export. Ce sont souvent avant tout des « sourceurs » pour leur clientèle. Les chiffres des douanes françaises rappellent par ailleurs que le secteur « congelé » occupe une large place dans les importations.

Côté géographie, on trouve quelques spots attendus, comme Boulogne-sur-Mer, la plaque tournante européenne, Rungis, le grand port de Paris, Paris aussi, et évidemment, la côte et les pôles de producteurs, comme la Cornouaille, mais aussi le Morbihan, la Loire-Atlantique, la Manche ou les Bouches-du-Rhône, voire les Alpes-Maritimes. Ailleurs, un nom de belle maison suffit à faire émerger un territoire sur la carte, comme Homards Acadiens dans l’Ain, Auvergne Marée dans l’Allier, ou Thierry Beuron dans l’Aude.

Ce paysage des entreprises révèle une fois de plus la diversité de l’univers des produits de la mer qui rassemblent des spécialistes (coquillages, saumon, crevette, anchois, crustacés…) ou d’autres, au contraire, qui offrent de larges gammes pour répondre à une demande globale.

Dominique GUILLOT

 

Pour aller plus loin, voir le Guide des espèces 2020 centré sur l’approvisionnement.

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